Je pompe, donc je suis
Aujourd’hui il faisait moins chaud que les dernières semaines, météo France ne prévoyait plus d’orages et de vent marin, mais une bonne bise de nord-nord-ouest = haute pression : le temps idéal pour le soutirage de nos barriques du millésime 2005.
Je me suis donc transformée en Shadok et j’ai passé l’après-midi à la petite pompe à matelas (ou bateau) gonflable, qui se branche sur notre canne de soutirage, et qui permet de transvaser le contenu d’une barrique dans une autre en à peu près 20 minutes de pompage à main.
On peut régler la canne de manière à ne pas remonter la lie, le dépôt des levures et particules, qui se sont déposés pendant l’hiver et printemps au fond de la barrique. Cela fait une perte en volume de quelques litres, qui s’ajoute à la part des anges variable de barrique en barrique, mais au bout de l’élevage de 18 mois et de 2 ou 3 soutirages, le vin est si limpide, que nous n’avons pas besoin de le coller ou filtrer avant la mise en bouteille.
La lie de certains barriques est tellement épaisse et sent tellement bonne, que nous la gardons et la mettons en
bouteille, pour l’utiliser en cuisine pour arrondir des sauces. C’est idéal pour la viande de bœuf préparée style bourguignon par exemple.
Et pendant que moi, je pompe, Klaus sort les barriques devant la cave et s’applique à les rincer copieusement à l’eau de notre source avant de les remplir de nouveau.
Et pour rester dans l’image, je n’irais pas jusqu’à dire, qu’il faut pomper pour vivre à Lisson, mais
« Ce n'est qu'en pompant que vous arriverez a quelque chose et même si vous n'y arrivez pas...
hé bien ca vous aura pas fait de mal » !
hé bien ca vous aura pas fait de mal » !
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