Ouff, je dors plus tranquille de nouveau : plus de raisins dehors, qui risquent de disparaître, 36 caisses de beau
Mourvèdre ont rejoints les autres dans la cuve et sont en train de fermenter tranquillement.
Temps d’aller glaner les quelques souches de Chenin, que Claude avait greffés au milieu du Mourvèdre, pour voir, si leur port
supportait une conduite en gobelet, ou s’il fallait les soutenir avec des fils de fer ou des échalas, si jamais on se décidait d'en planter face Nord, en haut de la colline, pour faire un
peu de blanc en passerillé.
Chaque année, il faut les défendre bec et ongle contre des vendangeurs, qui sont prêts à les faire disparaître dans les caisses des raisins
rouges – et contre Klaus, qui a horreur de mes bonbonnes de blanc, qui finissent parfois à l’évier, par ce que je les n'ai pas soutirés à temps, pour les protéger contre
l’oxydation, qui les guette, vu qu’il y a toujours très peu. Je ne suis pas spécialiste en micro-vinification.
J’ai donc des bonnes résolutions pour cette année et avec un peu de chance, il y aura 8 bouteilles de Chenin à goûter l’année
prochaine.
Il y a d'autres visiteurs de la vigne, qui se regalent encore de cette journée splendide - des petites bêtes, qui nous aident tout le longue
de l'année et qui sont contens, de pouvoir se balader dans un écosystème, qui n'a jamais vu des pesticides.
la mante religieuse
et ce couple de coccinelles, qui prépare la population
future.