Vendredis du vin – deuxième édition: Tout en Douceur

Contrairement aux vins de moins de douze (dégrées) de la première édition des VdV, depuis quelques années ce genre de vins ne manque pas à l’appel dans ma cave : il y a les vins des vendanges tardives venus de l’Alsace (vous connaissez ma préférence pour les vins de Bruno Schueller et Pierre Frick), il y a les Sauternes de Mireille Daret du Cru Barréjats, les Coteaux du Layon de Patrick Baudoin et des autres membres de l’association Sapros, le Moelleux de Muscat de Anne-Marie Lavaysse du Domaine du petit Gimios dans le Minervois, le Moelleux de la Dernière Cueillette de Florence Guy de Château Coujan dans l’appellation Saint Chinian.
Vous savez, que en dehors de l’Alsace, les vignerons n’ont pas le droit d’appeler leurs vendanges tardives de ce nom – ne vous étonnez donc pas de voir fleurir toutes sortes de synonymes pour le nommer sans le dire….
Mais le vin que je vous présente aujourd’hui est un Chenin de l’appellation Quart de Chaume en Vallée de Loire, son producteur est Francis Poirel, connu aux anciens de iacchos, discuté par moments, mais pour moi un homme et vigneron hors normes.

D’une belle couleur ambré, bien épais avec des larmes autour du verre, il remplissait les promesses du nez par ses aromes intenses de miel, fleurs et écorce d’agrumes en bouche, d’une remarquable ampleur et longueur.

charcuterie de canard

Château de Suronde à droite (Pupillin d'Overnoy à gauche...)
Ce Quart de Chaume - Château de Suronde 2000 (env. 40 € chez un caviste), tant décrié par certains, c’est montré superbe tout le long d’un repas chez des amis – aussi bien en accompagnement de la charcuterie de canard de l’entrée que face à la choucroute, qui suivait. Ce n'est pas pour rien, que ce vion était porté au Top par la Pipette.
Dommage, que Francis a vendu sa propriété fin 2005 – mais le terroir reste – je serais intéressée, de connaître la suite des deux – des vignes et du (ex) vigneron.
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