à la recherche du sourire perdu
C’est le titre que j’aurais pu donner à mes dernières semaines – et qui expliquerait facilement, pourquoi je ne vous ai pas donné des nouvelles des
vendanges 2006 à Lisson plus tôt.
Mais soyez rassurés, il est revenu, le sourire. C’est Klaus, qui l’a vu le premier sur mon visage, pendant que je mettais mon nez au dessus de la cuve de raisin fraichement écrasé.
Une fois revenue au monde du plaisir et de la légèreté, j’ai même essayé de le prendre en photo, ce sourire, pour en donner la preuve à vous (et à moi) – mais ce n’est pas si facile que cela de viser sa bouche en grand avec un si petit appareil tout en souriant « naturellement » pour l’autoportrait – j’ai décidé qu’il me faudra d’abord une séance de soins ésthétiques pour clarifier le teint avant de m’exposer à votre regard en « close up ».
Les quelques prises ont donc suivie le chemin de toute une série de photos de vendanges: à la poubelle de mon ordinateur. Sauve que pour ces autres photos, c’était une mauvaise manipulation involontaire, qui vous prive des petits Verdots en plein maturité, de Merlots, dont il ne restaient que les rafles après le passage d’un troupeau de sangliers ou des Mourvèdres dans toute leur splendeur, même encore après 200 mm d’eau, que nous avait amené l’avant dernier week-end.
Les derniers raisins étaient rentrés mercredi 27 septembre et Marc, notre client belge, qui est devenu aussi un peu un ami entre temps, m’a aidé à donner le premier coup de quiche pour le pigeage le lendemain. Comme les fermentations vont bon train cette année, il y avait déjà une forte activité sous le chapeau de marc (petit « m ») et une odeur tellement prometteur, que le sourire est devenu générale.
Il me reste donc à remercier toute la bande d’ami(e)s, qui, comme chaque année sont présent pour nous aider à rentrer le raisin et qui sont parfois plus choqués des dégâts laissés par les bêtes noires que nous (c’est moins le fait qu’on si habitue, mais l’effort, de remonter le morale à la troupe…).
Fabrice et Blanche
Adelaide
Dean

Merci aux chasseurs d’Olargues, qui ont tué au moins un exemplaire du troupeau, qui s’amusait à l’intérieur de notre clôture, même si c’était déjà trop tard pour une grande partie de la récolte.

Ma lecture des blogs des confrères m’a appris, que je ne suis pas la seule cette année, à subir des pertes sèches. Le Clos des Fées a eu aussi à en pâtir et Hervé Bizeul nous montre aussi un des « coupables » trainé dans son sang. Mais ce n’est pas vraiment une consolation, ni pour lui ni pour moi. Les pertes pour des vignerons comme nous, qui se vouent à une production de qualité avec une forte valeur ajoutée, sont considérables et lire que sur les barèmes des fédérations de chasse de nos départements, l’indemnité par quintal (100kg) de raisin bouffé est de 27,69 €, frôle le ridicule.
Je me suis donc encore une fois payée le luxe de ne pas faire constater les dégâts avant récolte, je ne me sentais vraiment plus l’énergie à me battre avec une nouvelle vague de paperasse pour obtenir 500 €, qui feront semblant de remédier à la perte.
sabotage?
Pas de remerciement pour la personne, qui nous a amené ce pneu sur les fils de la clôture en plein milieu des bois, bien loin de chaque chemin carrossable – j’admets que c’est ce genre de trouvaille, qui influence le plus sur mon morale. La grêle ou les sangliers, c’est une calamité, qui peut toucher tout le monde, la bêtise et la méchanceté humaine m’affligent toujours plus.
pigeage sur cuve en fermentation
Mais « all’s well that ends well » : le raisin fermente et en inhalant ses arômes, le sourire s’est retrouvé
!
Mais soyez rassurés, il est revenu, le sourire. C’est Klaus, qui l’a vu le premier sur mon visage, pendant que je mettais mon nez au dessus de la cuve de raisin fraichement écrasé.
Une fois revenue au monde du plaisir et de la légèreté, j’ai même essayé de le prendre en photo, ce sourire, pour en donner la preuve à vous (et à moi) – mais ce n’est pas si facile que cela de viser sa bouche en grand avec un si petit appareil tout en souriant « naturellement » pour l’autoportrait – j’ai décidé qu’il me faudra d’abord une séance de soins ésthétiques pour clarifier le teint avant de m’exposer à votre regard en « close up ».
Les quelques prises ont donc suivie le chemin de toute une série de photos de vendanges: à la poubelle de mon ordinateur. Sauve que pour ces autres photos, c’était une mauvaise manipulation involontaire, qui vous prive des petits Verdots en plein maturité, de Merlots, dont il ne restaient que les rafles après le passage d’un troupeau de sangliers ou des Mourvèdres dans toute leur splendeur, même encore après 200 mm d’eau, que nous avait amené l’avant dernier week-end.
Les derniers raisins étaient rentrés mercredi 27 septembre et Marc, notre client belge, qui est devenu aussi un peu un ami entre temps, m’a aidé à donner le premier coup de quiche pour le pigeage le lendemain. Comme les fermentations vont bon train cette année, il y avait déjà une forte activité sous le chapeau de marc (petit « m ») et une odeur tellement prometteur, que le sourire est devenu générale.
Il me reste donc à remercier toute la bande d’ami(e)s, qui, comme chaque année sont présent pour nous aider à rentrer le raisin et qui sont parfois plus choqués des dégâts laissés par les bêtes noires que nous (c’est moins le fait qu’on si habitue, mais l’effort, de remonter le morale à la troupe…).




Anja
Heiner
Klaus et Nathanael
Un grand merci aussi à Klaus, qui malgré son artérite aigue, qui l’arête même à plat au bout de 50 m, a encore assemblé un système
d’éléctrificateur, panneau solaire, batterie pour protéger le Clos des Cèdres d’une deuxième clôture et qui m’a aidé à ramer les piquets dans le sol dans ce
terrain déjà difficile à parcourir sur deux jambes valides.

Comme vous indiquent les noms: une équipe assez internationale et polyglotte: anglais, allemand, americain et quand même un francais ...
artisan, artistes, fonctionnaire, jeunes retraités et femmes au foyer - dans la vigne comme souvent à table: l'anglais est notre "lingua franca" et le francais qu'on entend a toutes sortes
d'accents. (et mon clavier n'a pas de cedille...)

Préparation du matériel

Pose de piquets à clôture au Clos des Cèdres
Cela nous aura sauvé quelques caisses de Mourvèdre et les fameux petit Verdots, si jolies cette année.
Pose de piquets à clôture au Clos des Cèdres
Merci aux chasseurs d’Olargues, qui ont tué au moins un exemplaire du troupeau, qui s’amusait à l’intérieur de notre clôture, même si c’était déjà trop tard pour une grande partie de la récolte.

sanglier nourri aux raisins de Lisson
Ma lecture des blogs des confrères m’a appris, que je ne suis pas la seule cette année, à subir des pertes sèches. Le Clos des Fées a eu aussi à en pâtir et Hervé Bizeul nous montre aussi un des « coupables » trainé dans son sang. Mais ce n’est pas vraiment une consolation, ni pour lui ni pour moi. Les pertes pour des vignerons comme nous, qui se vouent à une production de qualité avec une forte valeur ajoutée, sont considérables et lire que sur les barèmes des fédérations de chasse de nos départements, l’indemnité par quintal (100kg) de raisin bouffé est de 27,69 €, frôle le ridicule.
Je me suis donc encore une fois payée le luxe de ne pas faire constater les dégâts avant récolte, je ne me sentais vraiment plus l’énergie à me battre avec une nouvelle vague de paperasse pour obtenir 500 €, qui feront semblant de remédier à la perte.

Pas de remerciement pour la personne, qui nous a amené ce pneu sur les fils de la clôture en plein milieu des bois, bien loin de chaque chemin carrossable – j’admets que c’est ce genre de trouvaille, qui influence le plus sur mon morale. La grêle ou les sangliers, c’est une calamité, qui peut toucher tout le monde, la bêtise et la méchanceté humaine m’affligent toujours plus.

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