Le temps des cerises - à la mode du jour
Parfois, le bloguer, qui jette du temps en temps un oeil distrait sur ses statistiques et les mots clés, qui amènent les visiteurs de ses écrits, se trouve bien surpris par la soudaine prédilection de ses lecteurs pour certains articles.
Un engouement soudain et massif pour mon post sur "Le temps des cerises" de cette été m'a assez intrigué, pour le relire moi-même. Bon, c'est dans la rubrique Strandgut - donc
pas forcement lié avec la vigne, mais plutôt orienté économie locale, son histoire, son évolution - et comme malheureusement souvent: son déclin et ses difficultés - avec quelques
jolies images de cerises bien mures et un pot de confiture locale en photo, plus des liens sur d'autres pages, comme celle de
Ségolène Lefebvre, historienne du goût et de l'alimentation chère à mon coeur. Il y a aussi le premier couplet de la fameuse chanson si douce-amère...
Donc rien, qui pourrait expliquer cet intérêt soudain à la veille de l'advent et de l'hiver.
Et pourtant, il doit y avoir une explication. Comme beaucoup de ces visiteurs arrivent par une recherche sur Google, je fais comme eux, je tape le titre, pour voir, s'il y a une raison actuelle - et je finis par comprendre.
Le Web retentis d'une nouvelle version de la vieille chanson - c'est sur des blogs, des portails vidéo, cela n'arrive pas en douceur, mais sur un rythme fracassant, c'est la nouvelle chanson mis en pâture gratuitement aux fans du group Noir Désir, que moi, je dois l'admettre (et m'excuser avec mon origine d'outre Rhin), je ne connaissait que de la lecture de la presse d'il y a 5 ans et où il y avait peu question de musique....
Ceci explique donc cela - et je crains bien que ces nombreux visiteurs ont été bien déçu de mes pages sur l'économie locale de la vallée du Jaur et de l'Orb.