à la cave
Le soir, reste encore le travail de l’encuvage. C’est simple, comme chaque chose à Lisson : il suffit d’un peut de l’huile de coude.
Les caisses, qui contiennent environ 12 kg de raisin pas tassés sont vidées une par une dans une comporte et les raisins sont légèrement foulés à l’aide de la vieille quiche en bois. Cela permet en même temps de retirer encore les quelques rares feuilles de vignes ou brins d’herbe, qui sont mêlés avec les grappes et fait ressortir le premier jus.
Après deux caisses, la comporte est vidée par le haut dans les petites cuves en Inox – pas besoin l’élévateur là, juste la force de nos bras.
Un dernier coup d’œil sur le marc dans la cuve – hmmm, cela sent bon le raisin fraîchement écrasé – on met le chapeau et on laisse faire la nature.
Pas d’ajout de SO2 à ce stade – pas de levures « killer » pour ensuite rajouter des levures sélectionnées – les raisins ont tout ce qu’il leur faut pour se mettre au travail de la transformation des sucres en alcool au bon moment.