Strandgut
Sera le nom de d’une nouvelle rubrique. C’est le mot allemand, qui signifie tout ce que la mer amène à la plage et qu’on ramasse au fil de ses promenades matinales. Choses éparses, qu’on porte à la maison sans trop encore savoir quoi en faire. Parfois, c’est une chose, qu’on peut encore utiliser, parfois, cela inspire à un bricolage, une décoration insolite, parfois, vu de près, c’est tout juste bon pour le feu. Et qui ne rêve pas de trouver un jour la bouteille jetée à la mer de l’autre côté de l’océan…
Et même si on habite loin de la plage, on peut aller se promener le longue des pages Web, à travers les pages d’un livre, d’un journal, ramener un morceau de la conversation animée de la veille à la maison. On étale tout cela dans sa tête, et le soir, un verre de vin à côté du clavier, on peut broder autour de sa trouvaille.
Certains « épaves » peuvent nous accompagner toute la journée pendant le travail. Penché sur les souches, pendant la récolte ou pendant la prétaille d’hiver, tout juste entrecoupé du refrain »attention, ne pas te couper les doigts ! » Il y a des travaux répétitifs dans le métier du vigneron, comme dans d’autres, qui appellent un thème à ruminer dans la tête, pour ne pas sentir l’ennui et la fatigue. Donc tête baissée, on tire des plans sur la comète, refait le monde, le discours, qu’on aimerait tenir aux amateurs du vin, la réponse juste, qu’on voudrait donner la prochaine fois, que quelqu’un vous demande, qu’est-ce que c’est « le terroir »… et on arrive comme cela plus vite à la fin de la rangé, au bout de la terrasse, au soir.