Nuits blanches dans les vignes
Dans l'attente, comme les confrères, de la maturation complète du raisin - nous commençons à passer des nuits
blanches :
dans nos lits, quand les éclaires illuminent le paysage et la tonnerre gronde, guettant l'arrivée de la pluie et craignant le bruit de la grêle -
et aussi certains nuits dans la vigne, tout en haut, entre le Pinot du Clos du Curé et le Merlot en haut du Clos des Cèdres - autour d'un feu de camp bien surveillé, jusqu'à ce que les yeux se ferment de fatigue et nous dormons d'un sommeil agité sur le futon à l'arrière de notre trafic, toujours à l'affut du moindre bruit, qui pourrait nous indiquer, où se trouvent les sangliers, qui, malgré la clôture électrique, ont déjà de nouveau anéanti une partie de la récolte (70% du Merlot et 30 à 40% du Pinot) avant le premier passage de la Diane des chasseurs samedi dernier.
Vous vous imaginez, que le constat de cette nouvelle attaque le lendemain de mon retour de l'Allemagne a failli de me foutre le moral en l'air - les visiteurs belges, qui m'accompagnaient, se sont rendus compte, que ce n'était pas la raideur de la pente, mais la découverte des dégâts, qui me coupait momentanément le souffle
Heureusement, que la présence de ces amateurs de bon vin, que sont Renaud, « Bidibulle », Stef, Anso – et dans quelques années sans doute aussi le petit Tom (plus jeune visiteur de ma cave jusque-là !), qui montraient, qu’ils appréciaient notre travail et mes vins, m’a remonté un peu le moral ensuite.
Ils étaient témoins de notre changement de programme pour le soir : à la place de fêter nos « retrouvailles » avec Klaus après mon voyage avec un repas chez une amie, qui tient un gîte d’étape sur le GR 7 en haut de la montagne, nous décidâmes de manger sur le pouce en haut de la colline de Lisson et de montrer au moins « présence ».
Un terrible orage nous chassait en bas plus tard – sans grêle ce coup-ci encore – mais le souvenir du millésime 2004, où le deuxième orage du mois d’août nous défeuillait la vigne, reste encore profondément ancré dans notre mémoire.
Les chasseurs, qui avaient passés la journée de l’ouverture de la chasse au sanglier ailleurs, nous promettaient, de venir trois jours plus tard – nous avions donc encore assez d’occasions pour garder le terrain et écouter les relents sonores du « festibaloche » - fête annuelle du village d’Olargues, qui nous arrivaient d’en bas.
Un autre orage, vécu là-haut, était moins violent et la vue de la vigne le matin sous un ciel balayé de frais, mettait du baume au cœur – même si le manque de sommeil s’est soldé d’une grippe d’été, qui m’a coupée les jambes pendant le week-end depuis.
Nous attendons du nouveau matériel de clôture anti-sanglier dans les jours qui viennent, pour doubler le cordon autour du Clos des Cèdres et sauver au moins le Mourvèdre, qui devrait encore pouvoir murir 4 à 5 semaines de plus pour être parfait – et si cela s’avère efficace, nous tacherons d’investir aussi pour les autres parcelles pour l’année prochaine. Tout est mieux que de rester immobile à attendre « la fin ».
dans nos lits, quand les éclaires illuminent le paysage et la tonnerre gronde, guettant l'arrivée de la pluie et craignant le bruit de la grêle -
et aussi certains nuits dans la vigne, tout en haut, entre le Pinot du Clos du Curé et le Merlot en haut du Clos des Cèdres - autour d'un feu de camp bien surveillé, jusqu'à ce que les yeux se ferment de fatigue et nous dormons d'un sommeil agité sur le futon à l'arrière de notre trafic, toujours à l'affut du moindre bruit, qui pourrait nous indiquer, où se trouvent les sangliers, qui, malgré la clôture électrique, ont déjà de nouveau anéanti une partie de la récolte (70% du Merlot et 30 à 40% du Pinot) avant le premier passage de la Diane des chasseurs samedi dernier.
Vous vous imaginez, que le constat de cette nouvelle attaque le lendemain de mon retour de l'Allemagne a failli de me foutre le moral en l'air - les visiteurs belges, qui m'accompagnaient, se sont rendus compte, que ce n'était pas la raideur de la pente, mais la découverte des dégâts, qui me coupait momentanément le souffle
Heureusement, que la présence de ces amateurs de bon vin, que sont Renaud, « Bidibulle », Stef, Anso – et dans quelques années sans doute aussi le petit Tom (plus jeune visiteur de ma cave jusque-là !), qui montraient, qu’ils appréciaient notre travail et mes vins, m’a remonté un peu le moral ensuite.
Ils étaient témoins de notre changement de programme pour le soir : à la place de fêter nos « retrouvailles » avec Klaus après mon voyage avec un repas chez une amie, qui tient un gîte d’étape sur le GR 7 en haut de la montagne, nous décidâmes de manger sur le pouce en haut de la colline de Lisson et de montrer au moins « présence ».
Un terrible orage nous chassait en bas plus tard – sans grêle ce coup-ci encore – mais le souvenir du millésime 2004, où le deuxième orage du mois d’août nous défeuillait la vigne, reste encore profondément ancré dans notre mémoire.
Les chasseurs, qui avaient passés la journée de l’ouverture de la chasse au sanglier ailleurs, nous promettaient, de venir trois jours plus tard – nous avions donc encore assez d’occasions pour garder le terrain et écouter les relents sonores du « festibaloche » - fête annuelle du village d’Olargues, qui nous arrivaient d’en bas.
Un autre orage, vécu là-haut, était moins violent et la vue de la vigne le matin sous un ciel balayé de frais, mettait du baume au cœur – même si le manque de sommeil s’est soldé d’une grippe d’été, qui m’a coupée les jambes pendant le week-end depuis.
Nous attendons du nouveau matériel de clôture anti-sanglier dans les jours qui viennent, pour doubler le cordon autour du Clos des Cèdres et sauver au moins le Mourvèdre, qui devrait encore pouvoir murir 4 à 5 semaines de plus pour être parfait – et si cela s’avère efficace, nous tacherons d’investir aussi pour les autres parcelles pour l’année prochaine. Tout est mieux que de rester immobile à attendre « la fin ».
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